PROJET  DE  CREATION  DE  SECTION  ASESCO/PSUC

 

« Combats & Cascades de Cinéma »

 

sigles possibles : CCC, C3, 3C, C3 ou 3C ou 3C ou C3

logos possibles : ?

 

résumé :

Une discipline attractive :

         Sur la base de l'expérience du spectacle d'arts martiaux, présenté le 20 avril 2005 lors du cinquantenaire du campus universitaire d'Orsay, il est apparu un fort intérêt de la population universitaire ET riveraine pour les chorégraphies de type « combat cinéma », autant du coté des acteurs que des spectateurs.

         En effet, dans toute pratique sportive intervient tôt ou tard le besoin de se « mesurer » aux autres. Or, de nos jours et dans nos pays heureusement relativement épargnés par la violence et la guerre, la principale possibilité de « confrontation » réside dans la compétition. Mais le combat de compétition ne convient pas forcément à tous les pratiquants. Et les compétitions techniques présentent l'inconvénient majeur de ne faire appel qu'à du travail « solo », et n'existent même pas forcément dans toutes les disciplines. C'est sans doute ce qui explique la multiplication des « démonstrations », « spectacles » et autres « galas » depuis une dizaine d'années (alors que la popularisation des arts martiaux traditionnels asiatiques aux USA et en Europe remonte à plus de trente ou quarante ans). C'est aussi depuis la même période environ que les stars du cinéma d'action sont progressivement reconnues et admirées pour leurs talents « artistiques », « acrobatiques » et/ou « scéniques » (comme Jackie Chan) d'avantage que la prétendue « efficacité » de leurs techniques « martiales » (comme Bruce Lee).

 

Une discipline originale :

         Le combat chorégraphique n’est pas un « art martial » ; il ne s'inscrit dans aucune tradition « martiale » ni « culturelle ». C'est une discipline purement « artistique ». Ce qui n'empêche pas qu'une chorégraphie donnée puisse « illustrer » ou « mettre en scène » un art martial traditionnel donné.

         Depuis quelques années, certains pratiquants traditionnels (principalement Karate et Kung Fu) de haut niveau se sont convertis à une « pratique artistique » et se produisent en galas (cf. Christophe Carrio, détenteur de la marque déposée « Kata Artistique »). Quelques rares et peu officielles compétitions d'« arts martiaux chorégraphiques » ou « arts martiaux modernes » apparaissent çà et là ; mais il ne s'agit que de techniques « solo ».

         Quant au combat cinéma, il est longtemps resté la chasse-gardée des pratiquants de très haut niveau, remarqués puis enrôlés dans l'industrie du cinéma.

 

objectifs détaillés :

·         échanges pluri-disciplinaires ;

·         techniques acrobatiques (par ailleurs peu étudiées par les disciplines orientées « efficacité ») ;

·         techniques de combat cinéma, cascades/chutes, expression scénique ;

·         préparation de chorégraphies ;

·         culture générale cinéma (industries de Hong Kong, des USA, nouvelle scène française...) ;

·         réalisation de courts-métrages amateurs.

 

public visé :

·         pratiquants d'arts martiaux (avec ou sans arme), escrime, escrime médiévale ;

·         gymnastes ;

·         artistes de cirque, de cinéma, de théâtre ;

·         joueurs de jeux de rôles (grandeur nature ou pas) ;

·         mais aussi novices complets qui seront formés aux techniques de bases de combat martial, ainsi qu'à l'expression scénique et aux chutes/cascades ;

·         ainsi que scénaristes, chorégraphes, techniciens audiovisuels…

 

programme envisagé :

Les entraînements seront organisés autour de 2 thèmes principaux :

·         les arts martiaux acrobatiques (tricks et cascades) ;

·         les arts martiaux chorégraphiques (combat cinéma).

Et de 2 principes fondateurs :

·         rigueur (travail de précision, sécurité, disponibilité, adaptation, volonté...) ;

·         illusion (expression scénique, travail des angles de vue...).

 

Ce qui donnera en général un découpage temporel du type :

·         échauffements & étirements activo-dynamiques (souplesse, tonicité, détente...)

·         travail codifié :

o        techniques de base solo (frappes, chutes...)

o        techniques avancées solo (coups de pieds sautés, cascades...)

o        enchaînements de base à deux

o        expression scénique

·         travail libre :

o        création ou répétition d'enchaînements artistiques et chorégraphiques à plusieurs

·         travail physique (résistance, endurance...) & étirements (repos)

 

On insistera particulièrement sur la rigueur, base nécessaire afin de pouvoir donner le meilleur de soi-même (qualité de la prestation) et travailler en toute sécurité, tant sur sa propre personne (cascades, chutes...) qu'avec ses partenaires (frappes simulées, respect des distances et des angles...).

 

On insistera aussi sur l'aspect « non-traditionnel » de la discipline :

·         pas de tenue officielle (mais costumes différents selon chaque chorégraphie) ;

·         pas de grade, ni de diplôme ;

·         aucune forme de rituel ni de salut...

 

Ce devra rester un lieu d'échanges sans discrémination, ni jugement sur le fond des diverses disciplines martiales qui seront mises en oeuvre.

 

débouchés immédiats :

·         proposer une chorégraphie lors de festivités périodiques locales :

o        lors du TUIJO ou de la fête des arts martiaux de la fac (entre février et avril) ;

o        lors de la fête du sport de la ville des Ulis (juin) ;

o        lors des portes ouvertes sportives de la ville d'Orsay (septembre) ;

·         éventuellement lors des galas annuels de fédérations d'arts martiaux ;

·         ou encore de festivités ponctuelles organisées par le CROUS ou une commune de la région...

 

L'idéal est de repartir sur la base de la chorégraphie présentée le 20 avril 2005, qui reste originale (il n'y a eu "que" 200 personnes dans le public…), semble avoir été appréciée, bien que n'ayant pas été exécutée dans des conditions optimales. Il suffirait alors de peaufiner l’existant.

 

autres débouchés possibles (selon forces vives) :

·         organiser des stages, éventuellement avec intervenants (voir en annexe), sur des thèmes variés, de la démonstration pure à l'objectif pédagogique, en passant par la démystification de la violence au cinéma (« toute ressemblance avec des... ») ;

·         recruter un comité d'organisation qui se chargera dès 2005/2006 de préparer le spectacle d'arts martiaux (en entier ! pas uniquement une chorégraphie) pour la saison 2006/2007 et tous les 2 ans par la suite, en alternance avec le TUIJO ;

·         participer à des rencontres d'arts martiaux chorégraphiques en fonction du niveau et du budget des pratiquants…

·         organiser une rencontre nationale voire internationale (sur le modèle des TUIJO, TIBBO, TIBAD, TUIVO...) d'arts martiaux chorégraphiques, à destination des pratiquants d'autres universités, voire de tous horizons ;

·         préparer une chorégraphie riche et complexe de 1h à 2h pour un spectacle complet (1 seule pièce de théâtre d'action), avec de vrais décors et costumes, une mise en scène élaborée, des effets spéciaux, etc.

 

cadre administratif :

·         section sportive universitaire ASESCO/PSUC pour une ouverture maximale aux pratiquants ;

·         pas de rattachement fédéral ;

·         à terme, création d'une association « Loi 1901 », lorsqu'il s'agira de gérer des représentations de grande envergure et/ou d'organiser des spectacles à part entière (gestion du budget, pérenniser un noyau dur, etc.).

 

besoins spécifiques :

·         lieux :

o        dojo (nécessité d'un tatamis) ;

o        éventuellement salle polyvalente (plancher, surface) si tatamis et tapis à proximité.

·         horaires :

o        un créneau en soirée (après 18h30) ;

o        éventuellement un second créneau le samedi pour les répétitions.

·         rmq : le créneau du mercredi 16h30 à 18h30 (utilisé en 2005) a empêché certaines personnes ; sur 26 pratiquants inscrits début janvier :

o        6 ont abandonné d'emblée, puis 6 autres après le spectacle, à cause des horaires ;

o        6 ont abandonné d'emblée par manque de motivation (dont horaires ?) ;

o        4 ont eu plus de 1 absence lors des 16 premiers entraînements à cause des horaires ;

·         matériels :

o        costumes & accessoires : pas d'urgence (recyclage possible de ceux utilisés le 20 avril) ;

o         matériel vidéo : pas d'urgence (réglages avec matos perso dans un premier temps ; possibilité de partenariat avec l’atelier audio-visuel de la fac ?), mais pourrait nécessiter à terme un petit local (avec ordinateur, etc.).

 

compléments - annexes :

         Avec la popularisation des technologies de diffusion vidéo (camescopes et ordinateurs puissants à bas prix, systèmes d'acquisition et montage vidéo faciles d'utilisation, internet à haut débit...), on commence à voir se développer en France, avec une paire d'années de retard sur les USA (principalement dues au retard technologique) des troupes amateur de combat artistique (techniques acrobatiques de haut niveau à mains nues ou avec armes blanches, comme le bâton et surtout le nunchaku) voire chorégraphique (courts-métrages d'action amateurs), disciplines qui jusque là ne sortaient pas du cadre de quelques spécialistes de haut niveau.

         Mais nous n'en sommes encore qu'aux balbutiements du fait que les arts martiaux chorégraphiques ne sont pour l'instant affiliés officiellement à aucune fédération sportive. Un actuel projet d'affiliation à la fédération de « Full Contact » ne sera probablement jamais complètement satisfaisant, puisque le combat chorégraphique serait en fait plutôt du « Zero Contact », même si lui aussi résulte d'une synthèse moderne, aculturelle et pluri-disciplinaire.

         C'est sans doute pourquoi le paysage français ne compte actuellement qu'une dizaine de « teams » et si peu de structures professionnelles de préparation au combat chorégraphique.

         Plusieurs courants sont perceptibles au sein de ces diverses « teams » :

·         arts martiaux japonais et coréens (techniques sèches & anguleuses, rotations du corps surtout selon un axe vertical ; chorégraphies saccadées privilégiant les postures) ;

·         arts martiaux chinois et vietnamiens (techniques fluides ; chorégraphiques d’enchaînement) ;

·         arts martiaux afro-brésiliens (techniques gymniques, rotations du corps surtout selon un axe horizontal ; véritables danses).